L’EAU SOUTERRAINE DANS LES TUNNELS DU TGV DANS DES AQUIFÈRES KARSTIQUES. UN EXAMPLE ESPAGNOL

PULIDO BOSCH A., SOLA F.

Abstract


La construction de tunnels présente des caractéristiques bien singulières qui dépendent souvent de la présence ou de l’absence d’eau dans les formations traversées, au point de conditionner leur tracé définitif et, parfois, de produire un impact difficile à atténuer. En raison de l’exécution du train à grande vitesse en Andalousie, le tunnel d’Archidona, d’à peine un kilomètre de longueur, traverse des marno-calcaires, des calcaires et des dolomies, des argiles, de grands blocs et des matériaux sableux, avec quelques tronçons au-dessous du niveau piézométrique.

Dans cette communication nous décrivons le tunnel dans la phase de projet, les modifications quant au projet original, afin d’éviter la présence d’eau, et la répercussion sur les usages de celle-ci sur l’environnement. Nous analysons également les forages de recherche réalisés, les suivis, et les réponses des systèmes aux événements pluvieux à grande intensité, qui ont modifié considérablement les conditions hydrogéologiques initiales. L’existence de formes karstiques et de fractures transmissives conditionne les débits drainés par le tunnel suite aux événements pluvieux. Les observations réalisées permettent de quantifier le temps de réponse à ces événements. Ce tunnel est déjà terminé.


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